Muffins au carottes

Si je suis à Bocuse ce que le Journal de Mickey est à la littérature, n’empêche que je suis la reine des muffins ! Oui, da ! J’en fais presque toutes les semaines, sous prétexte que c’est mieux de donner cela à mes enfants pour leur goûter que des biscuits industriels, mais la vraie raison, c’est que j’adore ça et que c’est la seule chose que je parviens à ne jamais rater (si on omet la fois où j’ai eu un peu la main lourde sur la muscade, « c’est l’exception qui confirme la règle » comme dirait l’autre).

Ingrédients

- 1 yaourt à 0% de MG
- 1 petit suisse à 3,9 % de MG (facultatif)
- 1 tasse d’huile de colza (qui supporte la cuisson)
- de l’extrait de vanille (au pif, genre une cuillère à café ou un sachet de sucre vanillé, mais alors diminuer la quantité de sucre brun)
- 1 œuf
- 1 tasse ½ de farine (si possible mi-blanche et/ou bio)
- 1 tasse ½ d’amandes
- 1 tasse de sucre brun (on peut en mettre un chouia moins si on préfère)
- deux carottes râpées
- 1 demi sachet de levure
- du chocolat noir à 70% en petits morceaux



La recette de zaimpepaça

On préchauffe le four à +/- 180 °

On choisit la tasse de référence et on garde la même du début à la fin de la recette, même si la petite dernière réclame « celle avec des cœurs » pendant que le grand veut « une qui ne fait pas fille ».

On mélange tous les ingrédients dans n’importe quel ordre (personnellement, je mets d’abord les aliments « humides » et je rajoute les autres ensuite) dans un grand bol.

On met la pâte dans les moules à muffins (si vous n’en avez pas encore, achetez ceux en silicone, car ceux en métal rouillent – je l’ai testé pour vous hélas) ou à madeleines (mais alors là, la recette s’appelle madeleines aux carottes, hein ;-).

Et ensuite on met le tout au four pendant une quinzaine de minutes.

Les + de la recette :

- on peut faire les muffins avec les enfants (si on supporte entendre des « c’est moi qui casse l’œuf, non c’est moi. Maman, hein, on dit que c’est moi ? »)

- le chocolat à 70% a certaines qualités nutritionnelles dont de nombreux antioxydants

- l’huile de colza contient des oméga 3 qui sont bonnes pour le développement cérébral (et remplace ainsi avantageusement le beurre qui, lui, n’est pas terrible pour les artères et en plus, cela nous épargne d’avoir à le faire brûler fondre)

- les amandes ont un indice glycémique faible (ce qui veut dire qu’elles rassasient mieux) et ont beaucoup d’antioxydants ainsi que des fibres

Dans la famille Zaimepasa on demande:

- le père

Le père ne mange pas de poisson, rarement de l’agneau et encore plus rarement du fromage de chèvre, des poivrons et des concombres.

- le fils

On ne sait pas trop pourquoi mais Zaimepasa fils n’aime pas les tomates. En fait, avant de l’avoir de mes yeux vus, je ne pensais pas que cela existait des personnes qui n’aimaient pas les tomates. Mais si. Il n’aime pas non plus les œufs (mais c’est bon les œufs !!! Non mais.)

- la fille

La fille est le contraire (littéralement) de son frère. Comme, il déteste les œufs et les tomates, elle en réclame à chaque repas. Par contre, elle se venge sur la soupe qu’il adore, en décrétant que la soupe c’est beurk. Ah, je vous jure, la vie c’est pas simple.

- la mère

La mère est super facile, elle mange de tout. Ou presque (« chéri, ce sont des champignons que tu as mis là ? », « C’est trop salé/poivré/épicé » et à l’instar de la Castafiore dans Tintin et les Picaros, il peut arriver qu’elle laisse échapper un « moins cuites mes pâtes la prochaine fois »



Lorsque je dois penser au repas familial (souvent donc, beaucoup trop souvent, gros soupir), je me repose systématiquement la question sur ce que j’ai dû faire de si mal dans ma vie antérieur pour mériter un tel karma.

J’essaie tant bien que mal de nourrir ma petite famille en incluant des vade-retro-satanas-ne-prononce-pas-ce-mot-maman légumes comme on nous le recommande quarante fois par jour et j’ai créé ce blog afin que toutes les mères qui en ont assez d’entendre « c’est pas bon, c’est berk » puissent partager leurs expériences culinaires.